L’élaboration d’un sondage visant à mesurer la satisfaction, la perception et la connaissance des habitants du quartier Masiani faces aux différents services de l’administration foncière dont ils bénéficient s’inscrit dans le cadre du développement et de la compréhension de la problématique des conflits fonciers. Cette enquête sur les parcelles effectuée en janvier 2017 dans le quartier Masiani[1] a consisté d’une étude des questions majeures portant sur les propriétés foncières, la gouvernance foncière, ainsi que les conflits fonciers et la justice dans l’est de la RDC en général et dans la ville de Beni en particulier. Elle permettra de comprendre les engins majeurs à prendre à compte dans le processus de la modernisation et/ou de la réforme du système d’information de l’administration foncière de Beni.
La superficie du quartier Masiani est estimée à 15km2 avec une bonne partie inhabitée et est inscrit dans le contexte du milieu péri-urbain. Avec une population totale estimée à 14858 dont 8311 femmes et 6547 hommes soit 2701 ménages[2] . Notre échantillon, pris au hasard, s’est donc focalisés sur les parcelles de la partie habitée pour lesquelles nous possédons les informations géographiques et représente 20% soit 196 parcelles de 999[3] parcelles déjà cartographiées.
L’objectif de cette enquête était de comprendre le niveau de conflit foncier dans notre champ d’intervention, d’identifier la catégorie de personne les plus vulnérables par le conflit, d’épingler les problèmes d’accès à la terre et d’identifier les risques relatifs au manque de document mais aussi la perception de la population par rapport aux services offerts par l’administration foncière de Beni.
Vous pouvez lire le rapport complet ici: Rapport de l’enquete de masiani.
[1] Un de 30 quartiers de la ville de Beni choisi comme site pilote dans le développement et implémentation du système d’information foncière pro-pauvre.
[2] Moyenne selon les statistiques du PNUD année 2014, la taille moyenne d’un ménage étant de 5,5.
[3] Cartographie participative effectuée dans la première phase du projet Sharing the Land visant le développement d’un modèle de sécurisation foncière et la visualisation propriétés et des conflits fonciers.